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Catalogues / Textes

Lapunk is not dead

Denis BRUN : « Lapunk is not dead », céramiques et dessins.
Chez LOFT 25, rue de la Buffa à Nice

Exposition du 10 au 31 octobre 2009 - vernissage samedi 10 octobre de 15h à 19h.

"Lapunk is not dead" au delà de la connotation musicale et sociologique ressemblerait plutôt à un carnet de voyages reliant New-York à Monaco en passant par l'Indonésie et Marseille, qu'à une mauvaise blague de pseudo-rockeur.

En effet, parmi les oeuvres présentées dans cette exposition, on trouvera des céramiques et des dessins d'origines diverses.

Les "Lapunks" de petite taille, ont été fabriqués au Logoscope de Monaco durant l'été 2009 à l'occasion d'une résidence de plus 2 mois.

Ils illustrent l’hybridation d'un corps de nounours et d'une tête de lièvre, évoquant aussi bien le monde d'Alice au Pays des Merveilles qu'une approche personnelle de la sculpture expressionniste.

Les strass Svarowsky sont un clin d'oeil à l'esprit French Riviera, s'opposant de façon complémentaire à une faïence plus abrupte dans sa plastique.

Celle-ci est souvent malmenée dans sa finition et son émaillage avec plus ou moins d'intensité, afin d'obtenir une vibration intime de la matière.

En outre les règles de la fabrication de ces "multiples" n'ont jamais été respectées de façon à créer un "Lapunk" unique à chaque fois.

Les "Big Leg" sont une mutation de la race "Lapunk" puisqu'en un an ils ont subit une énorme crise de croissance leur conférant une allure d'échassier qui aimerait ressembler à des marcheurs de Giacometti, sans la moindre prétention d'y arriver.

Les dessins de plus petite taille quant à eux ont été réalisés à New York l'an dernier.

C'est là que j'ai abordé sur des carnets de croquis de façon plus franche le mélange du dessin, du collage et de la peinture, tout en élaborant une technique de "dripping" à la colle transparente, saupoudrée de paillettes, permettant de relier le collage et la peinture suivant une gestuelle assez souple.

Les plus grands formats ont été réalisés à Yogyakarta (Indonésie), durant une résidence en 2009 puis à Marseille.

Ils reprennent la même technique picturale au service d'une abstraction narrative issue d'un quotidien passé au scanner.

D. Brun